Alors que Benjamin Netanyahu, le premier ministre Israélien devait entamer sa prise de parole ce vendredi 26 septembre à l’ONU, de nombreux diplomates ont ostensiblement quitté la salle de l’Assemblée générale des Nations Unies en sifflant et huant le numéro 1 israélien.
Le discours du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devant l’Assemblée générale des Nations Unies a été marqué vendredi par une vive contestation. Plusieurs délégations, notamment celles de pays arabes et d’Asie orientale, ont quitté l’hémicycle au moment où il prenait la parole, dans un geste de protestation contre la guerre menée par Israël à Gaza.
Cette réaction survient dans un climat diplomatique tendu. Lors de leur dernière réunion, les pays arabes avaient publiquement dénoncé ce qu’ils qualifient de violations graves du droit international humanitaire commises par Israël dans le territoire palestinien. Ils avaient réitéré leur appel à un cessez-le-feu immédiat et à la reconnaissance pleine et entière des droits du peuple palestinien.
Les tensions se sont accrues après que plusieurs pays européens, dont la France, le Royaume-Uni et l’Espagne, ont récemment annoncé leur décision de reconnaître officiellement l’État de Palestine. Cette évolution a isolé davantage le gouvernement israélien sur la scène internationale et accentué la pression sur Netanyahu.
Au siège des Nations Unies, des diplomates ont ponctué leur départ de huées et de sifflets, marquant une rare démonstration de désapprobation ouverte dans l’enceinte onusienne. Le Premier ministre israélien a néanmoins poursuivi son intervention, fustigeant ce qu’il a décrit comme des « campagnes d’incitation » menées contre Israël et réaffirmant la détermination de son gouvernement à poursuivre ses opérations militaires. Cet épisode illustre la fracture croissante entre Israël et une partie de la communauté internationale, alors que la question palestinienne s’impose de nouveau comme un sujet central des débats diplomatiques mondiaux.