Adel Amrouche, l’ex sélectionneur de la Tanzanie s’est engagé pour 24 mois avec la fédération rwandaise de football et dirigera donc la sélection rwandaise lors de la prochaine CAN.
Adel Amrouche est de retour sur un banc. Le technicien algérien a été nommé sélectionneur du Rwanda, comme l’a officialisé la Fédération rwandaise de football (FERWAFA) le dimanche 2 mars. L’ex-sélectionneur de la Tanzanie s’engage pour 24 mois avec les Amavubi.
Amrouche arrive avec une solide expérience. Il a dirigé sept sélections nationales : le Kenya, la Libye, le Burundi, le Botswana, le Yémen, la Tanzanie et désormais le Rwanda. En club, il a entraîné deux géants algériens, l’USM Alger et le MC Alger. Lors de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, il était à la tête de la Tanzanie. Cette fois, il prend en main un nouveau projet au Rwanda avec l’ambition de relancer la sélection et de l’emmener à la CAN 2027. Pour cette mission, il sera épaulé par Éric Nshimiyimana et la docteure Carolin Braun, qui composeront son staff technique.
Les premiers chantiers d’Amrouche
Sous contrat jusqu’en 2026, Amrouche devra rapidement mettre son équipe en ordre de bataille. Premier test : les éliminatoires du Mondial 2026. Le Rwanda affrontera le Nigeria le 21 mars 2025 au stade Amahoro, avant d’enchaîner face au Lesotho le 25 mars. Au-delà de ces échéances, son objectif principal sera de qualifier les Amavubi pour la CAN et de hisser le Rwanda parmi les sélections compétitives du continent.
Avec son vécu sur le banc de plusieurs nations africaines, il devra apporter discipline tactique et solidité à son équipe. Son arrivée marque une nouvelle ère pour le football rwandais, avec l’espoir de voir les Amavubi franchir un cap sur la scène internationale.
Rehabilité par le Tribunal arbitral du sport
L’ancien milieu défensif de l’USM. Alger et entraîneur du Mouloudia d’Alger venait tout juste de recouvrir le droit d’entrainer. Adel Amrouche a été blanchi en février dernier par le Tribunal arbitral du sport de Lausanne (TAS), dans une affaire l’opposant à la CAF.
L’entraineur Algérien avait été sanctionné injustement, selon le TAS, par la confédération africaine de football à 8 matchs de suspension et plus de 10000 euros d’amende, pour des propos ciblant la trop grande influence du président de la fédération marocaine de football, Fouzi Lekjaa, sur le football africain et ses institutions.
